#11 Vertu – Saison 1

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La vertu bienheureuse dans son écrin magique, envolé, facilité.

Elle se tient là, en joueuse privilégiée qui se verrait offrir un égard particulier.

Elle sent, ressent, consent

 

Ne serait-elle pas un pas vers le TU ?  Cet amant vers qui elle avoue, sans retenue, vouloir se diriger : vers TU ! Pour que chacun s’imbrique, s’emboîte, se confonde dans l’autre, le JE et le TU s’emballent, s’amourachent et se cramponnent naturellement, simplement, évidemment.

 

Force de délicatesse, la vertu s’offre l’émotion, les frissons, pour que sobrement, elle s’exprime en dentelle… brodée, ornée, parée.

L’émotion vertu de la délicatesse ? Et pourquoi pas… si elle s’octroie aussi la finesse !

Posée, simple, efficace, elle s’envole vers tant de souplesse. Dans une danse cette arabesque s’offre l’ubuesque et le grotesque !

 

Soutenue, émue, coloré et chamarrée cette vertu avance avec excellence, succulence et toute puissance pour installer sa maturité affirmée.

L’authenticité s’évade dans des couleurs bleutées ou argentées révélant toute musicalité à la joie, pour rester unique, pacifique, éthique et faire que toujours, nos vertus s’embéguinent de nous, tels que nous sommes, tourbillonnants et envoutants, affligeants et passionnants, tremblants et chevrotants.

A l’unisson, jouant des octaves et cherchant l’accord, avec patience et impatience, la vertu suit son chemin, le sinueux, le tortueux ou l’ingénieux.

Et toi ? Es-tu « JE » de mots ? Et quelle trace salvatrice laisses-tu sur ton passage ?

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